Les Lumières ? Économie de marché, promotion de l’égoïsme, du vice et du profit…

Interrogée par Radio Maria, je reviens sur un sujet maintes fois traité : ma découverte de ce que fut la philosophie des Lumières.

Un rapide passage sur la Toile montre les énormités proférées dans le système éducatif pour décrire la société de l’époque. On ne pourra trop enfoncer le clou: tout ceci n’est que mensonges. Il faut rétablir la vérité.

On nous rebat les oreilles sur l’humanisme des Lumières, ce mouvement du18e siècle dont on prétend qu’il préluda à notre émancipation. Émancipation de quoi ? Les Lumières furent le mouvement intellectuel qui prépara la soumission au marché, au règne de l’argent-roi, à l’égoïsme forcené comme source prétendue d’un nouveau bien commun et à la propagation assumée du vice pour les élites. Les Lumières auraient-elles dénoncé la barbarie judiciaire, l’esclavage, l’inégalité des fortunes ? Auraient-elles promu l’éducation du peuple, l’égalité des chances, l’émancipation du peuple ? Ça ressemble bien à tout le contraire…

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Infos de l'auteur

Marion Sigaut est bourguignonne. Née en 1950, elle a commencé à publier en 1989. Au début ses livres sont des récits autobiographiques (Le Petit Coco, Les Deux Cœurs du monde, du kibboutz à l’Intifada, Russes errants sans terre promise) qui racontent notamment sa rencontre avec Israéliens et Palestiniens. Puis, sa connaissance de la réalité israélo-palestinienne l’amène à publier quelques livres de commande auprès des éditions de l’Atelier. D’abord Libres femmes de Palestine et Mansour Kardosh, un juste à Nazareth, puis La Terre promise aux Sud-Africains. En 2001 elle reprend ses études d’Histoire, et commence à publier sur le sujet.

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