La France, fille aînée de l’Eglise
Grandeur et décadence

Ce sont les Républicains du XIXe siècle qui attribuèrent à la France le titre de fille aînée de l’Église.

Après Rome, l’Arménie et l’Éthiopie, la France, fut un des premiers royaumes chrétiens.

Lors des invasions barbares, alors que les élites avaient fui avec femmes et enfants,  ce furent les chefs de l‘Eglise qui, en 451, firent reculer Attila et constituèrent, durablement, une nouvelle autorité fiable et respectée.

L’Eglise propagea le savoir à travers tout le continent et contribua activement à y éradiquer ce fléau des peuples qu’était l’esclavage

Le titre de fils ainé de l’Eglise fut attribué par le pape au roi Pépin de Bref qui, après avoir soulagé  l’Italie du nord des exactions lombardes au VIIIe siècle, attribua à la papauté les territoires ainsi conquis qui devinrent les états pontificaux.

Royaume profondément chrétien, la France le fut jusqu’à la Révolution française qui, en l’espace de quelques années, renversa la royauté et déroba à l’Eglise le patrimoine qu’elle avait accumulé pendant des siècles et dont elle se servait pour assurer un service public  multiforme : service religieux, éducation, secours aux pauvres et aux malades, recherche, conservation et diffusion du savoir. Tout fut renversé et confisqué au profit d’un Etat qui, en privatisant les trésors et en pourchassant les ecclésiastiques, jeta durablement la population dans la détresse.

Une conférence à deux voix : Claire Colombi et Marion Sigaut, reçues par l’équipe E&R de Perpignan en juin 2016.

La conférence de Claire :

La conférence de Marion :

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Infos de l'auteur

Marion Sigaut est bourguignonne. Née en 1950, elle a commencé à publier en 1989. Au début ses livres sont des récits autobiographiques (Le Petit Coco, Les Deux Cœurs du monde, du kibboutz à l’Intifada, Russes errants sans terre promise) qui racontent notamment sa rencontre avec Israéliens et Palestiniens. Puis, sa connaissance de la réalité israélo-palestinienne l’amène à publier quelques livres de commande auprès des éditions de l’Atelier. D’abord Libres femmes de Palestine et Mansour Kardosh, un juste à Nazareth, puis La Terre promise aux Sud-Africains. En 2001 elle reprend ses études d’Histoire, et commence à publier sur le sujet.

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