L’absolutisme royal n’est pas le droit pour le roi de faire ce qu’il veut. C’est la faculté, qu’il a de juger en dernier ressort.

Le roi est limité dans ses volontés par quelques règles immuables : il ne peut ni de morceler son royaume, ni d’attenter à la propriété, ni de léguer sa couronne à des bâtards ni de ne plus être catholique.

Cela mis à part, plus aucune liberté ne lui est opposable : au-dessus, c’est le bon Dieu. Le XVIIIe siècle verra l’affaiblissement, puis l’effondrement de l’absolutisme royal. Pour le meilleur ou pour le pire ?

De la mort de Louis XIV à la Révolution, l’absolutisme royal n’a cessé d’être sapé par les forces conjuguées des juges (souvent jansénistes) et des Lumières.

Pour Radio Maria, de Toulon, comment l’autorité du roi, protecteur des métiers et des libertés, a systématiquement été entamée par des forces arcboutées sur leur pouvoir et leur élitisme.

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Infos de l'auteur

Marion Sigaut est bourguignonne. Née en 1950, elle a commencé à publier en 1989. Au début ses livres sont des récits autobiographiques (Le Petit Coco, Les Deux Cœurs du monde, du kibboutz à l’Intifada, Russes errants sans terre promise) qui racontent notamment sa rencontre avec Israéliens et Palestiniens. Puis, sa connaissance de la réalité israélo-palestinienne l’amène à publier quelques livres de commande auprès des éditions de l’Atelier. D’abord Libres femmes de Palestine et Mansour Kardosh, un juste à Nazareth, puis La Terre promise aux Sud-Africains. En 2001 elle reprend ses études d’Histoire, et commence à publier sur le sujet.

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